Présentation de l'Esxposition par le site du centre Pompidou Metz
(http://www.centrepompidou-metz.fr/)
" La pratique du dessin mural
S’ils rappellent la tradition des fresques de la Renaissance italienne, les wall drawings de Sol LeWitt marquent, dès la fin des années 1960, une évolution décisive dans l'histoire du dessin et de l’art. Traduisant des processus mentaux (thought processes) conçus au préalable par l’artiste, les dessins muraux sont ensuite exécutés directement sur les murs à l’échelle du lieu d’accueil. Les dessins muraux réalisés existent le temps de l’exposition ; ils sont ensuite détruits, conférant ainsi à l’oeuvre une dimension éphémère.
La grande majorité des dessins furent conçus pour être effectués par d’autres que l’artiste : assistants professionnels habilités par l'atelier LeWitt et dessinateurs débutants sont invités à suivre rigoureusement les instructions et diagrammes mis au point par LeWitt. Comme énoncé par l’artiste dès 1967, l’idée et le concept priment sur l’exécution. À l’instar de musiciens interprétant une partition, les dessinateurs exécutent ainsi à leur manière les formules géométriques indiquées par LeWitt, dans le respect de l’oeuvre énoncée.
Les dessins muraux de LeWitt sont fondés sur :
des formes géométriques élémentaires : ligne droite ou non droite, ligne brisée, carré, grille, arc, cercle…
des formes plus irrégulières et complexes telles les courbes, les boucles, et une évolution du traitement avec l’emploi du crayon à mine, du pastel gras, de l’encre de Chine, de la peinture acrylique ou encore du graphite.
Le parti pris du noir et blanc
Présenter trente-trois dessins muraux de Sol LeWitt uniquement en noir et blanc est le parti pris adopté par le Centre Pompidou-Metz.Ce choix confère à l’exposition un impact visuel fort. Selon les matériaux et techniques employés, le contraste puissant entre le noir et le blanc, ou plus nuancé entre les différentes tonalités de gris soulignent les effets optiques qui animent les oeuvres sélectionnées, de la vibration subtile de lignes au crayon à mine, à la cadence soutenue d’aplats noir et blanc à l’acrylique, en passant par les douces variations de lavis d’encre.
Une exposition en partenariat avec les écoles d’art du Grand Est
La réalisation des dessins muraux au Centre Pompidou-Metz a été l’occasion d’une expérience pédagogique exceptionnelle et inédite, rassemblant aux côtés de dessinateurs professionnels de l'atelier LeWitt de jeunes artistes et étudiants du Grand Est.
La réalisation des dessins muraux ont associé :
65 étudiants issus de 4 écoles : l’École supérieure d’art de Lorraine, Metz-Épinal, l'ENSarchitecture de Nancy,l’École nationale supérieure d’art de Nancy, l'ESAD de Reims/École supérieure d’Art et de Design ;
13 jeunes artistes diplômés ;
7 assistants professionnels.
Pour chaque dessin mural des équipes se sont constituées autour d’un assistant professionnel qui a ainsi encadré les étudiants et jeunes artistes pendant la durée totale d’exécution du dessin et a cherché, si le degré de difficulté du dessin le permettait, à les laisser en réaliser de manière autonome. Les étudiants avaient deux types de responsabilités : la préparation des outils de travail et l’exécution stricto sensu des dessins conformément aux indications de l’artiste." source du texte : http://www.centrepompidou-metz.fr/sol-lewitt-dessins-muraux-de-1968-2007#onglet-1
Mon avis sur l'exposition : J'ai trouvé cette exposition intéressante. Les vidéos qui montraient la réalisation des oeuvres
par les différents étudiants m'a donné envie de dessiner! J'ai trouvé le fait montrer aux visiteurs la progression de
l'exposition pertinent. Je trouve ça courageux tous les efforts qui ont été fournis pour cette exposition qui est temporaire.
A la simple mention du titre Albert à l'Ouest (qui, dans sa version originale "A Million Ways to Die in the West" se traduit par "Mille et une façons de mourir dans l'Ouest" en version québécoise) on peut s'attendre à un western, assez classique avec un cow-boy en personnage principal, en course contre un bandit qui menace de décimer la ville, une série de duels et de pendaison, des attaques d'indiens, des courses poursuites dans le grand ouest poussièreux rempli de cactus, fermes, une vengeance, des balles qui fusent lors d'affrontements contre des bandits, des bagarres d'ivrognes au saloon, et bien d'autres merveilleuses choses encore... Même si j'apprécie ce type de films, je trouve cependant qu'il y a une certaine récurrence dans ces films, le scénario est souvent similaire voir quasi identique d'un film à l'autre, ce qui met en péril la surprise du spectateur, car les actions sont souvent prévisibles et les situations paraissent presque habituelles. Cependant, Seth MacFarlane, lui, reprends les archétypes du film de western, et réussi à fausser les attentes du spectateur en livrant une comédie assez surprenante, explosive et désinvolte. Pourtant, à première vu, le scénario ne semble pas original : Dans le farwest des années 1880, Albert, un éleveur de moutons mène une existence banale dans la ville de Vieille Souche (Old Strump en version originale). Celui ci est loin d'être un héros, plutôt lâche, et vient de perdre sa petite amie qui le quitte pour une autre. Albert se retrouve alors seul dans ce monde menaçant et imprévisible qu'est le FarWest, où le danger est omniprésent. Vient ensuite la situation classique de l'homme malheureux quitté par celle qui l'aime, jusqu'au jour où, une mystérieuse arrivante met les pieds dans la petite ville de vieille souche et vient chambouler le quotidien de notre héros. Je n'en dirai pas plus sur l'intrigue, mais les scènes sont très souvent rythmées d'un humour très primitif et impudent, les rebondissements ainsi que les scènes sulfureuses ne manquent pas. Il y a malgré tout certaines références assez intelligentes.
Seth MacFarlane & Sharon Stone Amanda Seyfried & Neil Patrick Harris
Quant au jeu des acteurs, ce ne sont pas de grandes interprétations, car ce ne sont pas les personnages avec leur "force" de caractère qui sont mis en avant mais plutôt les situations. Seth MacFarlane, le réalisateur endosse le rôle d'Albert, personnage principal. Il a choisi des têtes du cinéma hollywoodien pour incarner les différents personnages secondaires: Liam Neeson, joue le rôle du "méchant bandit" (plus ou moins crédible), Amanda Seyfried est Louise, l'ancienne petite amie d'Albert qui le quitte pour un marchand de produits de soin pour moustaches riche, anti-héros par excellence joué par Neil Patrick Harris (acteur dans la série How I Met Your Mother). Enfin, Sharon Stone est la charmante blonde arrivant à Old Strump et qui va aider Albert, non pas dans sa conquête de l'Ouest, mais pour la reconquête de son ex-petite amie.
Les plans dans le films sont essentiellement les même que dans le western classique : plans américain, plans rapprochés. Au tout début du film, pendant le générique, il y a une série de très beaux plans larges montrant le paysage d' Arizona, les canyons et les grandes étendues désertiques.
Je n'irai pas jusqu’à dire que ce film est un chef d'oeuvre, mais sans aucun doute un divertissement, assez potache certes, mais qui change des westerns habituels. Se moquant sans retenue du cinéma des années 60, ainsi que de l'Amérique du XIXème siècle et c'est sûrement là tout l'intérêt du film.
Seth MacFarlane, réalisateur et acteur (il joue ici le rôle principal, celui d'Albert), est connu pour son arrogance et son humour cynique. Il a en effet réalisé Ted (comédie délurée racontant la vie d'un trentenaire et de son ours en plus qui prend vie, qui se révèle être insolant et très vulagaire). Il a aussi réalisé la série American Dad, qui est le portrait satirique de la famille Smith, clichée de la société américaine dépassée par le système, obsédée par la conquête financière, sociale et par la société de consommation.